Le baldaquin
Sous la coupole du dôme, prend place le baldaquin dessiné par Servandoni en 1738.
Quatre grandes colonnes monolithes en marbre du Valais supportent un large entablement à partir duquel s’élèvent quatre fortes volutes en bois doré. Elles soutiennent une grande couronne en même matériaux d’où retombent harmonieusement d’amples draperies trempées dans un bain de plâtre. Au dessus, le ciel mouvementé de stuc d’où ressortent des angelots, entoure un globe terrestre surmonté d’une croix, symbole des Chartreux « La croix demeure tandis que tourne le monde ».
Les deux groupes d’anges, en marbre, qui animent la balustrade ont été réalisés par Fabisch père en 1807.
Ce baldaquin est sans doute le plus beau que l’on puisse trouver en France.
Ciel, volutes et draperies
Les matériaux :
- bois stuqué et doré pour les chapiteaux, les volutes, la couronne
- stuc pour le ciel
- tissu de lin trempé dans un bain de plâtre liquide pour les draperies
- fer forgé pour les ferrures des volutes
cuivre doré à la feuille d’or pour le globe et la croix.
Des quatre fortes volutes en bois doré autour desquelles s’enroulent des branches de palmes retombent d’amples draperies, fabriquées par trempage dans un bain de plâtre liquide, peintes de rinceaux de fleurs et de feuillages et d’un motif de cordelettes.
Photo Jean-Marie Reffle, Drac Lyon
La restauration des draperies a été le travail le plus délicat et le plus difficile de l’ensemble des travaux menés depuis 2003. Elle n’avait pas de précédent et a demandé, par conséquent, un temps important d’étude préliminaire ; elle a requis beaucoup de patience et de doigté de la part des artistes restaurateurs.
Le globe et la Croix
Le baldaquin est surmonté de nuages et d’angelots en carton stuqué dominés par le symbole de l’ordre des chartreux : le globe terrestre et la Croix : "La monde passe, la Croix demeure"
Photo Marie-Claude Dumont
Anges de la balustrade
Deux groupes d’anges, en marbre, du sculpteur Fabisch, tournés vers l’autel, animent la balustrade. Ils ont remplacé au XIXe siècle les angelots en carton stuqué du XVIIIe.
On remarque la frise qui court tout autour de l’église.
Photo Jean-Marie Massin, Ville de Lyon