Storia della Chiesa San Bruno e della Certosa
Il suo dominio si estendeva dalle fortificazioni, oggi viale della Croix-Rousse, al Saône. Chartreuse, rimane la chiesa di Saint-Bruno, il piccolo chiostro, il cimitero dei monaci, la sala capitolare, oggi cappella San Claudine, le cellule appartenenti a persone fisiche, il fabbricato viaggiatori della Certosa, il refettorio monaci e la cellula incluso nella prima corrente Institution des Chartreux.
Qualche riferimento storico :
1580
Il capitolo dei Certosini, riunito a Chambery, decide di fondare una Certosa a Lione.
agusto 1584
Il re Enrico III, di passaggio a Lione, dona al futuro insediamento il suo nome Certosa “du Lys Saint Esprit” e promette un dono di 30.000 livre che non darà mai. .
Ottobre 1584
I Certosini acquisiscono la proprieta “la Giroflée” sulla quale sarà edificato la Certosa.
Aprile 1590
Posa della prima pietra sui piani di Jean Magnan.
1590-1605
Costruzione del coro.
1616-1690
Elevazione dei muri della navata e della cupola; i lavori si prolungano per mancanza di fondi e sono anche sospesi per 15 anni dal 1631 a 1646.
1736-1750
Termine dei lavori e ingrandimento della chiesa su piani di F. Delamonce. I lavori saranno eseguiti sotto la direzione di quest’ultimo, poi di Soufflot. I certosini devono ricorrere a numerosi prestiti per il finanziamento.
1791
Messa in vendita della Certosa comme bene nazionale. Tra gli 8 lotti, solo quello della chiesa non trova acquirente. Chiusura della Certosa e espulsione dei 17 monaci che vi abitano.
1803
La parrocchia San Bruno i Certosini è creata e la chiesa diventa Chiesa parrocchiale.
1823-1879
Transformazione delle cappelle laterali, del mobilio della chiesa (cattedra, organo, via Crucis) e realizazione della facciata neo-barocca attuale sotto la direzione di Tony Desjardins e di Sainte-Marie Perrin.
1911
L’intera chiesa è classificata monumento historico.
Situation de la chartreuse de Lyon
Plan scénographique de Lyon et propriété de la Giroflée
Près des fortifications de la Croix-Rousse (aujourd’hui boulevard du même nom) s’étend au XVIe siècle la propriété de La Giroflée qui sera achetée en octobre 1584 par les chartreux pour y établir la chartreuse de Lyon, “Chartreuse du Lys Saint-Esprit”.
Extrait du Plan scénographique de Lyon vers 1550
Archives municipales de Lyon, 7 S 8 , cliché J. Gastineau/AML 5 Ph 26760
La chartreuse de Lyon au XVIIIe siècle
Carte de la Chartreuse au XVIIIe siècle
(peint vers 1730, collection du Musée de la Grande Chartreuse)
Les travaux de la deuxième campagne de construction sur les plans de Delamonce sont achevés vers 1750. La façade actuelle telle qu’elle n’apparaît pas sur le dessin, sera réalisée seulement en 1870-1871 par Sainte-Marie Perrin dans l’esprit du XVIIIe.
Il reste aujourd’hui de la Chartreuse l’église, le petit cloître, la salle capitulaire, le réfectoire des moines, et le bâtiment des voyageurs. Quelques cellules de moines sont incluses dans des bâtiments de particuliers.
(photo studio Basset)
Plan de la chartreuse au XVIIe siècle
Les chartreuses étaient à l’origine établies dans des lieux isolés, montagnes et forêts. A partir du XIVe siècle, des papes et des princes en fondèrent dans les villes. Mais le principe de solitude, de silence et de contemplation fut toujours respecté.
Le plan d’ensemble est approximativement le même pour tous les établissements :
– un grand cloître autour duquel sont répartis les maisons des moines (dites “cellules”) avec petit jardin,
– un petit cloître qui conduit à l’église, avec en bordure la salle capitulaire et le réfectoire,
– l’église,
– la maison du prieur,
– le bâtiment des convers.
Les plans de la première église et des premiers bâtiments sont dûs à l’architecte Jean Magnan.
Coupe longitudinale de l’église de 1736 par Ferdinand Delamonce
(Archives départementales du Rhône)
C’est le plan de la deuxième campagne de construction de l’église.
La réalisation de l’église sera tout à fait fidèle à ce plan.
Ferdinand Delamonce
rehausse le choeur des moines, construit une grande nef pour les fidèles,
prévoit une vaste croisée du transept surmontée d’un haut tambour couronné d’un dôme qui culmine à 50 mètres de hauteur.
On remarque le décalage de la hauteur des voûtes entre le
choeur et la nef, compensé par l’arc Munet (nom de l’architecte
adjoint de Delamonce) entre le choeur et le transept.
La petite porte au fond du choeur ouvre sur le petit cloître
par lequel on accèdait à la salle capitulaire et au réfectoire.
Lyon, 2003, vue de la colline de la Croix-Rousse depuis la colline de Fourvière. On aperçoit à gauche le dôme de Saint-Bruno et le bâtiment des voyageurs de la Chartreuse au fort toit d’ardoises. Avant la Révolution, la propriété de la Chartreuse de Lyon s’étendait jusqu’à la Saône, au coeur de la photographie.
(photo Jean-Marc Berthier, laboratoire Gris souris Lyon)