La nef
Elle correspond à la campagne de travaux menée par Delamonce
au XVIIIe siècle.
Elle comprend quatre travées éclairées par huit fenêtres rectangulaires sur les côtés et une autre ovale au-dessus de l’entrée.
La voûte en anse de panier à pénétration repose sur les piliers de séparation entre les arcades qui s’ouvrent
sur les chapelles latérales, quatre de part et d’autre. Elles ne doivent pas être négligées et abritent des statues ou des tableaux généralement de belle facture.
La partie haute ne présente pas de tribune.
Une forte corniche à denticules de plâtre sépare la partie basse de la voûte. Une frise fait alterner dans les métopes
la rose et la colombe, symbole du Saint-Esprit.
La nef, côté ouest
Le crucifix du XVIIe siècle, le chemin de croix ont été ajoutés au XIXe siècle.
Photo Anne-Lise Goujon
Voûtes de la nef
La campagne de travaux de 2003-2005 a permis de mettre en évidence la finesse des moulurations qui constituent le décor principal.
La voûte de la nef restaurée, photo Jean-Marie Refflé, DRAC Lyon
Frise et corniche de la nef
La corniche à denticules en plâtre sépare la partie basse de la voûte. Au dessous une frise fait alterner dans les métopes la colombe symbole du Saint-Esprit et la rose, motif décoratif courant au XVIIIe siècle.
Décor de la porte et frise, photo J-M Reffle, Drac Lyon
Colombe et rose de la frise, photo A-L Goujon
Chapelles de la nef
Huit chapelles latérales encadrent la nef à l’est et à l’ouest.
Elles ont été transformées entre 1823 et 1879 sur les directives des architectes Tony Desjardins et Sainte-Marie Perrin : fermeture de la fenêtre éclairant chacune d’elles, autel déplacé contre le mur extérieur, décoration refaite avec décor de stuc et d’or sur le modèle créé pour la chapelle de la Vierge.
Du XIXe siècle, passablement délabrées et malgré quelques plâtres sulpiciens, elles ne doivent pas être négligées. Elles abritent des statues de belle facture.
Trois de ces chapelles ont été restaurées en 2015-2016, en même temps que les deux chapelles du transept
Photo Philippe Dumont
Crucifix de la nef
Crucifix du XVIIe siècle
Photo Anne-Lise Goujon
La chaire, l’ange trompette
La
chaire date de 1815.
La cuve en marbre à panneaux colorés simples reste dans
le goût du XVIIIe siècle.
Elle est dominée par un abat-son hémisphèrique que
ponctue un ange-trompette.
Photo Philippe Dumont
Coupe longitudinale de l’église de 1736
par Ferdinand Delamonce
C’est le plan de la deuxième campagne de construction de l’église.
La réalisation de l’église sera tout à fait fidèle à ce plan.
Ferdinand Delamonce rehausse le choeur des moines, construit une grande nef pour les fidèles, prévoit une vaste croisée du transept surmontée d’un haut tambour couronné d’un dôme qui culmine à 50 mètres de hauteur.
On remarque le décalage de la hauteur des voûtes entre le
choeur et la nef, compensé par l’arc Munet (nom de l’architecte
adjoint de Delamonce) entre le choeur et le transept.
La petite porte au fond du choeur ouvre sur le petit cloître
par lequel on accèdait à la salle capitulaire et au réfectoire.
(Archives départementales du Rhône)